Le gouvernement guinéen intensifie ses efforts pour garantir un accès à Internet haut débit à tous ses citoyens, en lançant une série d’initiatives ambitieuses. Avec le soutien de partenaires comme la Banque mondiale, ces efforts devraient contribuer à accélérer les avancées dans ce domaine crucial. Un pas décisif vers une connectivité numérique élargie en Guinée, comme indiqué par wearetech.africa.
Vers un deuxième câble sous-marin avec le soutien du WARDIP
La ministre guinéenne des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Rose Pola Pricemou, a annoncé que la Guinée sera prochainement reliée à un deuxième câble sous-marin. Cette déclaration a été faite lors de l’examen pour autorisation de ratification des accords de financement du Programme régional d’intégration numérique pour l’Afrique de l’Ouest (WARDIP), le mardi 26 mars. « Aujourd’hui, un seul câble sous-marin relie la Guinée au reste du monde en matière de connectivité.
A travers le projet WARDIP, nous gagnerons un second câble sous-marin, renforçant ainsi notre souveraineté numérique. Il est inacceptable qu’en 2024, les populations des villages les plus reculés ne puissent pas accéder aux services sociaux de base via le numérique. Il n’est pas nécessaire d’être alphabétisé pour bénéficier du service public », a déclaré la ministre.
Financement de la Banque mondiale
La Banque mondiale financera la future infrastructure dans le cadre du WARDIP, avec une enveloppe de 60 millions de dollars octroyée en décembre dernier par le gouvernement guinéen pour améliorer l’accès à Internet. Selon le rapport annuel 2022 de l’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT), la Guinée compte actuellement 6,98 millions d’abonnés à l’Internet mobile, avec un taux de pénétration de 52 %.
Les promesses du deuxième câble sous-marin
Le déploiement du deuxième câble sous-marin s’annonce comme une avancée majeure pour renforcer la connectivité en Guinée. Il offrira non seulement une capacité accrue à l’infrastructure, mais également une extension des services à des millions de personnes supplémentaires, tout en contribuant à la réduction des coûts. Ce projet promet d’accélérer les ambitions de transformation numérique du gouvernement guinéen.