Le nombre d’abonnements au mobile en Afrique subsaharienne devrait augmenter de 17% d’ici 2028, atteignant ainsi 1,1 milliard selon un rapport récent de la GSMA,. Ces chiffres prometteurs soulignent l’importance croissante de la connectivité mobile dans le paysage africain en plein essor au cours des prochaines années.
La croissance de la téléphonie mobile en Afrique
D’après un rapport publié par la société technologique suédoise Ericsson en novembre 2023, le nombre d’abonnements à la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne devrait augmenter pour atteindre 1,1 milliard d’ici 2028, comparativement à 940 millions enregistrés en 2023. Cette croissance est estimée à un taux annuel composé de 3%. Le rapport met en lumière l’état actuel et les perspectives prometteuses de la téléphonie mobile dans la région africaine.
Des prévisions d’Ericsson avec celles de la GSMA
Selon Ericsson, l’accélération de l’adoption de la téléphonie mobile intervient dans un contexte où « la connectivité est devenue un besoin fondamental pour les communications vocales et de données, ainsi que pour des services tels que les services bancaires, dont la pénétration est traditionnellement faible ».
Les projections d’Ericsson rejoignent celles de l’Association mondiale des opérateurs et constructeurs de téléphonie (GSMA), qui avait annoncé en octobre 2023 que le nombre de connexions mobiles en Afrique subsaharienne devrait atteindre 1,36 milliard d’ici 2030, avec un taux de croissance annuel composé de 4,3%. En 2022, la même organisation avait recensé un total de 980 millions de connexions mobiles dans la région.
Le nombre d’abonnés uniques
L’expansion du marché des abonnements à la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne pourrait entraîner une augmentation significative de l’utilisation des services de connectivité dans la région. Il est important de noter que le terme « abonnement » fait référence à chaque carte SIM active, même dans les cas où une personne en possède plusieurs.
Le nombre d’abonnés uniques à la téléphonie mobile dans la région devrait grimper à 692 millions d’ici 2030, contre 489 millions enregistrés en 2022. Cette croissance projetée conduirait à une augmentation du taux de pénétration, passant de 43% à 50% sur la période considérée.