Le « Plan chinois pour une agriculture et des zones rurales numériques 2019-2025 » a été inscrit sur le site web e-agriculture de l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) depuis 2020.
Avec 96% des villages touchés par la fibre optique en 2018, la Chine envisage de garantir l’alimentation de sa population de 1, 425 milliard d’habitants. Système d’irrigation, régulation de la température dans les serres, désherbage, récolte et traitement des produits agricoles seront régentés par l’intelligence artificielle. Tel est le profil de la numérisation de l’agriculture du futur.
Promouvoir une agriculture intelligente
Elle garantira la qualité et la quantité de la nourriture pour une population mondiale en hausse constante. La FAO va favoriser la vulgarisation de l’internet à travers le monde et promouvoir une agriculture plus intelligente et plus rentable avec une réduction du temps de travail. De nombreuses régions africaines pourront ainsi retrouver l’autosuffisance alimentaire grâce à la machine. De plus, la FAO va étendre le projet à l’élevage.
L’agriculture numérique ?
L’agriculture numérique, c’est l’application des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans le domaine agricole. Elle débouche sur la troisième révolution verte. En suivant la sélection des plantes et les révolutions génétiques, la troisième révolution verte est fondée sur l’application combinée des solutions TIC comme les appareils de précision, l’internet des objets, les capteurs et actionneurs, les systèmes de positionnement, les bases de données, les drones, la robotique, etc.
IA, pour une meilleure prise de décision
Selon les agriculteurs, l’IA devrait apporter une valeur ajoutée grâce à une meilleure prise de décision ou encore une meilleure efficacité des opérations d’exploitation et de management. Dans ce sens, l’agriculture intelligente est étroitement liée à des technologiques interconnectés. D’abord, les systèmes de gestion de l’information pour la collecte, le traitement, le stockage et la dissémination des données pour aider le pilotage des exploitations agricoles.
Ensuite, l’agriculture de précision pour la gestion de la variabilité spatiale et temporelle pour améliorer les performances économiques. Elle est favorisée par la diffusion du GPS, GNSS, des images aériennes des drones. Ce qui permet la création de cartes recensant toutes les tendances spatiales pouvant être mesurée : rendement des cultures, caractéristique des terrains, matière organique, niveau d’humidité et d’azote, etc. Avec ça, on ne devrait plus cultiver au hasard. Reste à savoir si l’Afrique suivra…
K. Bruno