La Coupe d’Afrique des Nations de football, Côte d’Ivoire 2023, bat son plein sur les stades. Sur la toile, l’ambiance est, hélas, à l’invective…
Sur les pelouses, les équipes de football des 24 pays qualifiés fourbissent leurs armes pour arracher la qualification aux tours suivants et gagner le trophée. En dehors des pelouses, d’autres matchs se jouent, notamment entre supporters. Dans une ambiance plutôt malsaine.
Ruades des influenceurs web sur la Côte d’Ivoire
Ici, l’espace d’affrontement, ce sont les réseaux sociaux. Quelquefois, ces affrontements se font dans un esprit sportif. D’autres fois, ils le sont moins. Une internaute algérienne s’est tristement illustrée en la matière. « Ici, ils vivent dans la misère. C’est peu dire qu’ils vivent à l’ère préhistorique », a craché Sofia Benlemmane, une influenceuse web algérienne sur les réseaux sociaux au lendemain de l’ouverture de la compétition de football, à Abidjan, en Côte d’ivoire.
Ces propos inamicaux adressés aux Ivoiriens, emboîtent le pas à la diatribe de la Camerounaise Francine Mayole contre le pays organisateur de la CAN qu’elle qualifie de « poussiéreux ». Loin des stades, la Côte d’ivoire subit une vague de ruades d’influenceurs de plusieurs pays participant à la compétition. Pour eux, la bataille sportive est un prétexte à la pagaille primitive. C’est le choix de la perdition.
Force doit rester au jeu !
L’Algérienne, coutumière des scandales, a été expulsée du territoire. Les autres sont tranquilles et ne risquent presque rien. Le temps du tournoi, sans trêve, leurs voix porteront beau de nourrir la dérive et pourrir la voie des rêves des 24 pays en lice. Pourtant, le football n’est qu’un jeu. Comme tout jeu, il s’achève avec un vainqueur et un perdant. Mieux, le football porte une valeur majeure : l’esprit fair-play !
Que des influenceurs web violent cette valeur est une aberration sans doute. Cela ne doit toutefois entraver la convivialité entre supporters. Force doit rester au jeu. Force doit à la liberté d’expression sur internet. Avec responsabilité bien sûr. Les insulteurs publics de bas étage ne doivent pas gâcher la fête du football africain…
Bruno