Grâce à sa plateforme regroupant un ensemble de modes de paiements, Bizao est une startup qui a émergé du programme d’entrepreneuriat d’Orange. En trois ans, cette fintech a accompagné une centaine d’entreprises.
La startup Bizao
En effet, Bizao a développé une plateforme qui vise à résoudre le problème des paiements mobiles dans les zones émergentes. En Afrique sub-saharienne, de nombreux utilisateurs se limitent à transférer de l’argent entre particuliers. Aujourd’hui, certaines entreprises rencontrent des difficultés pour intégrer des moyens de paiement locaux simples et rapides.
C’est là que Bizao intervient en proposant une solution commerciale, technique et financière pour faciliter les transactions dans ces régions. Son objectif est de rendre les paiements mobiles accessibles à tous, même aux populations peu bancarisées. C’est vraiment passionnant de voir comment ils contribuent au développement économique de ces zones émergentes.
Un paysage du paiement très fragmenté
La plateforme créée par Bizao propose un guichet unique de paiement mobile pour les marchands. Elle sert d’intermédiaire entre les fournisseurs de contenus mobiles et les utilisateurs qui peuvent y accéder en disposant d’une puce de téléphone chargée en crédit. Cette solution profite ainsi aux populations en leur ouvrant la porte à un grand nombre de services et de contenus, mais aussi aux marchands qui peuvent rapidement s’implanter sur un marché en forte croissance.
Expansion sur le marché des paiements mobiles
Ainsi, la jeune pousse née chez Orange se démarque aujourd’hui sur le marché africain en facilitant les partenariats avec les opérateurs locaux, en optimisant l’expérience achat quel que soit le moyen de paiement (web, app, USSD, SMS…), en acceptant toutes les devises. Désormais indépendante, Bizao dispose de nombreux atouts pour faire face à d’autres agrégateurs de paiement. Notons que Bizao compte comme partenaire les grandes banques de la place comme UBA, Ecobank ou Orabank, ainsi que les opérateurs comme Free, MTN et bien sûr Orange.
Esther Droh