Plusieurs utilisateurs sud-africains du réseau Starlink, le service Internet par satellite de SpaceX, ont perdu l’accès en raison de prétendues violations de marques et de droits d’auteur. Cela affecte environ 350 à 400 clients de Starlink sur le marché sud-africain. Pourquoi ? Des élément de réponses.
Pourquoi le service Starlink est interrompu pour les utilisateurs sud-africains ?
Les utilisateurs concernés auraient accédé à Starlink via StarSat Africa, une société facilitant l’enregistrement de comptes, les paiements et les services gérés pour les clients sud-africains. Starlink affirme que StarSat Africa a violé ses conditions de service en :
-Revente non autorisée : Starlink allègue que StarSat Africa s’est engagée dans des reventes non autorisées de ses services, dépassant les abonnements individuels autorisés.
-Violation de marque : Starlink accuse StarSat Africa d’utiliser le logo Starlink et les images de l’équipement sans consentement à des fins de marketing.
StarSat Africa a confirmé l’interruption du service et communique avec SpaceX pour la réactivation du compte. Cependant, leur demande de statut de revendeur officiel a été refusée, ce qui les a incités à guider leurs clients vers l’autogestion de leurs comptes.
Une défi pour le lancement officiel sud-africain
Bien que Starlink autorise les détaillants tiers à vendre du matériel, les abonnements doivent être directement payés à Starlink. Cela pose un défi pour le lancement officiel sud-africain :
-Plusieurs licences requises : l’ICASA, le régulateur sud-africain des communications, exige diverses licences pour les services Internet par satellite, un processus long et coûteux.
-Mandat de propriété des Noirs : la loi sur les communications électroniques d’Afrique du Sud impose une propriété de 30 % à des groupes historiquement marginalisés pour l’octroi de licences, ce que SpaceX ne respectera probablement pas.
-Collaboration locale limitée : des rapports suggèrent que SpaceX hésite à collaborer avec les FAI existants détenant des licences cruciales, ce qui retarde encore davantage l’entrée.
Cet incident souligne les complexités entourant l’entrée de Starlink sur le marché sud-africain. Même si les utilisateurs concernés peuvent retrouver l’accès via des comptes autogérés, l’absence plus large de présence officielle laisse l’accès à long terme et la qualité du service incertains.