La cérémonie d’ouverture de la CAN-Côte d’Ivoire 2023 s’est déroulée le 13 janvier 2024 au stade olympique Alassane Ouattara, à Abidjan. Un spectacle de danses, de chants, de hourra, et… de drones.
La Coupe d’Afrique des Nations de football est lancée. Les matches s’enchainent jusqu’au 11 février 2024. Avant le début des hostilités sur le gazon vert, il y a eu le tapis vert de la cérémonie d’ouverture. Une fresque culturelle représentant l’unité des Ivoiriens autour de leur identité. Mais aussi une fresque technologique.
Les drones subliment la CAN 2023
Can 2023 : Repetition spectacle de drones pour la cérémonie d’ouverture#PulseSports #CAN2023 pic.twitter.com/SD5sEwJuBS
— Pulse Sénégal (@PulseSenegal) January 11, 2024
L’intelligence artificielle portait, en effet, la conception des costumes des différentes régions de la Côte d’Ivoire. Les tableaux visuels illustratifs faisaient corps avec les drones répandant les lumières et les effets spéciaux. Ces petits appareils volants ont sublimé la prestation des 600 danseurs et professionnels du spectacle sollicités pour la circonstance. Au-delà de l’émerveillement, c’est la dynastie des drones qui se renforce.
Place au jeu ! Dans le football, les drones sont abondamment utilisés pour obtenir des données : nombre de frappes, de passes ou de changements de bande effectués dans un match. Selon un spécialiste, les équipes modernes appliquent une grande variété d’alignements et de formations. Dès lors, les enregistrements des drones permettent aux entraîneurs et joueurs d’analyser clairement leur rôle et responsabilité, et d’accélérer l’acquisition des connaissances.
Les drones partout se greffent et se déploient…
Spectacle de drones depuis le Stade Olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé, en préparation de la cérémonie d’ouverture.
🗣CAN qui va être chic quand tu vois tu sais. pic.twitter.com/4xk4XqCG3U
— Mohamed DôgôfariLo🇨🇮🇧🇪🇲🇱🇸🇳 (@Mohbams9) January 8, 2024
Comme dans le foot, les drones intègrent la technologie de surveillance, de livraison, de reportage pour les journalistes, de collecte de données dans l’agriculture et l’élevage. Ces petits appareils ailés intègrent aussi le repérage cinématographique ainsi que les cibles militaires et navals. Dans les conflits qui agitent le monde ces derniers temps, ils font office d’épouvantails quelle que soit la stratégie des donneurs d’ordres.
Les drones forment ainsi une équipe dans laquelle personne ne joue remplaçant au regard des capacités uniques de chacun. Les critères et fictions virlistes se périment à mesure que la technologie se substitue à l’être humain. Les drones et exosquelettes partout se greffent et se déploient. Désormais, l’être humain joue sa place dans sa collaboration avec son allié ailé…
K. Bruno