Blue Whale Challenge, Jeu du foulard, One Chips Challenge… sont des jeux populaires sur les réseaux sociaux et très consommés par les jeunes publics. Sauf qu’ils conduisent tous à la mort…
Ces jeux consistent à lancer des défis qui provoquent le suicide des participants. Certes, les plateformes numériques TikTok et Facebook n’en sont pas promotrices, mais elles jouent un rôle dans la popularisation de ces pratiques dangereuses.
Jeux mortels sur Facebook et TikTok
Le Blue Whale Challenge ou Défi de la baleine bleue, un cétacé qui s’échouerait volontairement sur les plages pour mourir, est un jeu mortel populaire sur les réseaux sociaux. Il décime les vies des adolescents. Le principe est morbide : il incite les participants à relever des défis qui se corsent chaque jour pour finalement les conduire à la mort le 50ème jour.
Au début, il est demandé, par exemple, de se lever la nuit pour écouter de la musique triste, puis de se scarifier et enfin de sauter par la fenêtre ou de passer sous un train. Les enfants fragiles ou suicidaires s’y soumettent. Tout comme ils se soumettent au Jeu du foulard qui consiste à volontairement s’asphyxier, et rester privé d’oxygène le plus longtemps possible, dans le but d’entrer dans un état second.
Filmer sa propre mort en direct
Très populaire sur TikTok, ce défi aurait provoqué la mort de 7 enfants de moins de 15 ans en 2021. Les parents des victimes mettent en cause TikTok pour son manque de prévention par rapport à un jeune public vulnérable. Le jeu du foulard s’est d’abord popularisé dans les cours de récréation puis sur les réseaux sociaux. La version TikTok est similaire, mais elle se déroule en se filmant avec son smartphone pour publier la vidéo sur les réseaux sociaux.
Quant au One Chip Challenge, il demande aux participants de manger une chips épicée et de voir combien de temps ils peuvent tenir sans consommer d’autres aliments et de l’eau. La menace est mondiale, elle est tenace. Elle sévit dans le dos des parents. Les colporteurs de malheurs qui sont souvent de la même génération que leurs victimes ont beau jeu de leur faire tenir le serment du secret.
K. Bruno