Entre 2022 et 2023, MTN Nigeria a fait face à plus de 6 000 interruptions de son réseau de câbles à fibre optique entre 2022 et 2023, engendrant des pertes financières considérables. Cette situation soulève des inquiétudes sur la qualité des services pour ses abonnés.
MTN Nigeria face à des pertes de 11 milliards de nairas
IHS, une entreprise spécialisée dans les infrastructures de télécommunications, a annoncé que MTN Nigeria a enregistré une perte estimée à 11 milliards de nairas, soit environ 6,63 millions de dollars américains, en raison des interruptions de son réseau de câbles à fibre optique. Ces coupures, causées par divers facteurs tels que le vandalisme et les travaux de construction, impactent non seulement les finances de l’opérateur, mais également la qualité du service pour des millions d’abonnés.
Réinvestit dans son infrastructure de fibre optique
Pour faire face à cette situation, MTN Nigeria a entrepris le déplacement de 2 500 kilomètres de câbles vulnérables, un projet dont le coût dépasse également 11 milliards de nairas. Cette somme serait suffisante pour construire 870 kilomètres de nouvelles lignes à fibre optique dans des zones non desservies. Ce réaménagement vise à renforcer la résilience de son infrastructure et à améliorer la qualité de service, tout en répondant aux besoins croissants en connectivité dans des régions moins accessibles.
Appel à la sécurisation des infrastructures télécoms
Les principaux acteurs du secteur des télécommunications au Nigeria ont appelé le gouvernement fédéral à renforcer la protection des infrastructures contre les cybermenaces, le vol et le vandalisme, considérés comme des obstacles majeurs à la croissance économique. Ils demandent également à l’État de garantir la sécurité de ces infrastructures, désormais classées comme critiques.
Selon ces acteurs, une telle initiative permettrait non seulement de résoudre les problèmes d’installation de câbles, mais aussi d’améliorer la connectivité Internet dans les collectivités locales, répondant ainsi à un besoin croissant d’accès à des services numériques fiables.
Droh Esther