Au 19ème siècle, l’écrivain français Victor Hugo affirmait de façon prémonitoire : « Je préfère être un homme à médisances qu’un homme à calomnies ». La médisance se fonde sur des faits réels. La calomnie traduit des mensonges destinés à salir l’image d’une personne.
Cette boutade s’applique, aujourd’hui, à l’âge d’or des Fake News. Des mensonges fabriqués pullulent sur les réseaux sociaux. Diffus, ils viennent s’introduire dans le monde politique, financier et économique pour nuire et détruire. Mentir pour desservir et rendre service à des aires d’intérêts connus et méconnus.
Facebook et Twitter, abasourdis par la fulgurance du phénomène, ferment certains comptes indélicats ou contraires à la bien-pensance occidentale ou au nouvel ordre mondial. Dans la guerre de la Russie contre l’Ukraine, il ne fait pas bon dire autre chose que ce qui doit être dit. Tout doit être dit contre la Russie. À défaut, Fake News suivie de fermeture de compte.
Cette manipulation des opinions est considérée comme une infraction pénale, mais l’impunité prospère. Elle trouve un terreau fertile, un terrain utile, car plus de 50% des adultes des pays développés et sous-développés s’informent sur les réseaux sociaux. La félonie et le faux n’ont jamais porté aussi beau.
K. Bruno