Des études sont en cours, depuis le 6 août 2024, pour l’ouverture d’un Bureau d’innovation sur la finance technologique, en Côte d’Ivoire. Cette initiative émane du ministère ivoirien des Finances et du Budget, dont l’Agence de promotion de l’inclusion financière (APIF) est le maitre d’œuvre.
Un Bureau d’innovation sur la finance technologique (Fintech) pourrait voit le jour très prochainement, en Côte d’Ivoire. L’Agence de promotion de l’inclusion financière (APIF) du ministère des Finances et du Budget, mène des études, depuis le 6 août 2024, avec l’ensemble des acteurs de l’écosystème afin d’apporter un appui à l’innovation et à la diversification des services financiers numériques.
Services financiers numériques pour les populations non bancarisés
Dans une note publiée le 19 août 2024, l’APIF se veut plus clair. « La création de ce bureau répond au besoin d’accompagnement des startups par le renforcement de leurs capacités en vue de faciliter leurs accès au financement. Ainsi, les fintech seront en mesure de jouer pleinement leur rôle en matière d’innovation dans la fourniture de services financiers pour les populations non bancarisées », peut-on lire dans la note.
Plus loin, le directeur par intérim de l’AIPF, Patrice Brou, qui signe la note, ajoute : « Les entreprises de finance technologique représentent des solutions efficaces pour le renforcement de l’inclusion financière des citoyens, y compris les personnes non alphabétisées et/ou vivant en zone rurale. En effet, par leur simplicité et leurs plateformes conviviales, les populations, encore exclues du système financier classique, peuvent y être intégrées ».
Les 4 axes de l’étude sur la finance technologique
Pour cette étude, un calendrier sur 10 mois (août 2024 à janvier 2025) a été défini. Le cabinet MicroSave Consulting est chargé de la réaliser autour de quatre activités. D’abord, faire un diagnostic pour la compréhension des défis et des besoins des fintech, des incubateurs locaux et des partenaires potentiels du secteur privé. Ce diagnostic proposera également un répertoire de solutions adaptées, l’identification et la présélection d’axes en vue d’une collaboration commune.
Il s’ensuivra la création du design et du modèle économique qui consistera à concevoir de potentiels modèles d’affaires. Le processus d’innovation est la 3ème activité retenue dans cette étude. Il s’agira de définir des procédures opérationnelles de fonctionnement dudit bureau. Enfin, la dernière des missions sera la planification d’une feuille de route et d’un plan marketing et communication. Cette étude correspond aux axes n°1 et n°2 de la Stratégie nationale d’inclusion financière (SNIF), qui sont « l’amélioration de l’accès aux services financiers des populations vulnérables et exclues » et « la promotion de la finance numérique ».
K. Bruno